Russie-Iran-Algérie: Une alliance dangereuse dans le nucléaire

La coopération en matière de sécurité et de défense est un aspect crucial des relations entre la Russie, l’Iran et l’Algérie, les trois pays partageant des visées d’hégémonie régionale connues.

Dans le domaine de l’énergie, la Russie et l’Iran ont fourni une assistance technique à l’Algérie pour l’exploitation du nucléaire dans le domaine civil et militaire, selon des experts occidentaux.

L’Iran est depuis longtemps sous le feu des projecteurs internationaux en raison de son programme nucléaire controversé, dirigé essentiellement contre Israël.

Au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis et leurs alliés occidentaux se sont opposés, jeudi dernier, à la Russie et à l’Iran au sujet de l’enrichissement d’uranium à 83,7 % par Téhéran et de la fourniture à Moscou de drones de combat utilisés pour attaquer l’Ukraine.

« L’ambassadeur ukrainien à l’ONU, Sergiy Kyslytsya, a déclaré au Conseil que plus de 1 000 lancements de drones au-dessus de l’Ukraine avaient été enregistrés et que l’analyse des experts ukrainiens et internationaux confirmait leur origine iranienne ».

L’Iran continue de développer et d’améliorer des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires, le test, le 25 mai, d’un missile capable de transporter une ogive à une distance de 2.000 kilomètres (1.240 miles) en est l’illustration.

Pour sa part, l’Algérie a acquis des équipements militaires de la Russie et de l’Iran, soutenant ainsi sa capacité de défense et sa position géopolitique dans la région. La Russie et l’Iran ont également bénéficié de ces connexions avec Alger, en renforçant leur présence militaire et leur influence dans la zone du Sahel.

L’Afrique devient ainsi un enjeu stratégique pour la Russie et l’Iran via l’Algérie. Moscou a intensifié ses efforts pour étendre sa présence en Afrique, notamment en fournissant une assistance militaire et en signant des accords économiques avec plusieurs pays du continent.

Le régime des mollahs cherche, de sur quoi, à établir des partenariats politiques et économiques, en particulier avec les pays musulmans d’Afrique subsaharienne où des libanais chiites contrôlent certains commerces, afin de propager l’idéologie islamiste chiite.

De plus, Téhéran utilise son soutien au Polisario, basé en Algérie, à travers le Hezbollah libanais comme moyen de défier les intérêts des puissances occidentales et de certains pays arabes. Cette stratégie permet à l’Iran de projeter son influence et de promouvoir son agenda politique régional.