Au moins six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, mercredi, dans certaines villes du Kenya, lors de manifestations antigouvernementales interdites par les autorités contre de nouvelles taxes.
« Des vies ont été perdues, des dizaines d’agents de la force publique et des civils ont été grièvement blessés et des pertes inimaginables pour l’économie du pays ont été occasionnées », a déclaré dans un communiqué le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki, dénonçant « la violence généralisée » et « les pillages ».
Trois personnes ont été tuées à Mlolongo près de la capitale Nairobi, deux autres à Kitengela et un à Emali, respectivement situées à 30 km et 120 km au sud de la capitale.
Ces incidents interviennent quelques jours après d’autres manifestations meurtrières contre le gouvernement du président William Ruto dans plusieurs villes du pays.
Au moins six personnes ont été tuées vendredi dernier au cours de ces rassemblements, dans plusieurs villes à l’appel de Raila Odinga, selon le ministère de l’Intérieur.
Des ONG ont dénoncé une violente répression policière. La Commission des droits de l’homme du Kenya a demandé l’ouverture d’une enquête sur tous les incidents signalés impliquant la police.