La police antiterroriste du Kenya a mis en garde jeudi contre d’éventuelles attaques des terroristes armés islamistes d’Al shebab, qui seraient menées en « solidarité avec le Hamas ».
Le Kenya, qui soutient l’Etat hébreu dans son offensive contre le mouvement islamiste palestinien, a été à plusieurs reprises ciblé par les shebab, groupe affilié à Al-Qaïda, depuis son intervention militaire dans le sud de la Somalie en 2011, puis sa participation à la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom, devenue Atmis) créée en 2012 pour combattre cette insurrection.
« Les groupes terroristes comme les shebab pourraient mener des attaques en solidarité avec le Hamas pour rester pertinents », a déclaré la police antiterroriste kényane sur « X » (ex-Twitter).
« Les Kényans doivent être vigilants et signaler les activités terroristes à la police pour qu’elle agisse », ajoute-t-elle.
Le ministère kényan des Affaires étrangères a condamné dans un communiqué samedi, « dans les termes les plus fermes possibles, l’attaque non provoquée des militants du Hamas contre le peuple d’Israël », menée le même jour.
« Cet acte de violence flagrant a non seulement perturbé la paix fragile au Moyen-Orient, mais constitue également une menace importante pour la paix et la sécurité mondiales », a-t-il écrit.
Dans un communiqué, les shebab ont apporté leur soutien au Hamas qui a lancé le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, une attaque sans précédent en Israël.
Des centaines de combattants du Hamas ont infiltré le pays à bord de véhicules, par les airs et la mer, pour tuer plus d’un millier de civils dans la rue, chez eux ou en pleine rave-party, semant la terreur sous un déluge de roquettes. Environ 150 Israéliens, étrangers et binationaux, ont été pris en otages par le Hamas, selon le gouvernement israélien.
Le groupe Hamas, soutenu financièrement et militairement par l’Algérie, l’Iran et le Hezbollah libanais, est considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne et plusieurs autres pays.