L’attentat contre le Général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, a secoué les fondations des services sécuritaires algériens.
Des sources proches de l’enquête ont indiqué qu’un dispositif explosif, dissimulé dans un véhicule garé sur une route, avait explosé juste après le passage du convoi du général Chengriha. Cet incident a provoqué une collision, suivie d’un incendie qui a provoqué la mort de six personnes.
Depuis des années, le régime dirigé par le général Chengriha a réprimé toute forme d’opposition et de contestation, imposant un état de peur et de silence à travers le pays. Les arrestations arbitraires, la torture et les disparitions forcées sont monnaie courante, tandis que les libertés civiles et les droits de l’homme sont bafoués au nom de la sécurité nationale et de la stabilité du régime.
Cette tentative révèle les profondes divisions au sein de l’armée et de l’appareil sécuritaire, avec des factions qui remettent en question le leadership autoritaire du général Chengriha et son contrôle absolu sur le pays. Des officiers et des soldats, autrefois fidèles au régime, commencent à exprimer leur mécontentement et leur désaccord, alimentant ainsi les craintes d’une éventuelle implosion au sein de l’armée.
Face à cet acte de défiance, le régime a réagi avec une répression accrue, intensifiant les arrestations et les purges au sein de l’armée et de la société civile.