L’Union européenne a fermement condamné l’attaque terroriste survenue samedi dans la région Centre-Nord du Burkina Faso, faisant « des centaines de victimes, principalement civiles ».
Le « Collectif Justice pour Barsalogho » (CJB), groupe de proches des victimes, a accusé l’armée de forcer les habitants à quitter la ville pour creuser une tranchée, les exposant ainsi à l’attaque revendiquée par le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), affilié à Al-Qaïda.
Josep Borrell, représentant de l’UE, a exprimé la solidarité de l’Union avec le Burkina Faso et a présenté les condoléances aux familles des victimes.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso s’est distancé des pays occidentaux pour se rapprocher de la Russie, de la Turquie et de l’Iran, et a annoncé son retrait de la Cedeao, rejoignant la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Les autorités burkinabè n’ont pas encore communiqué de bilan humain, mais ont envoyé quatre ministres et le chef d’état-major à Kaya et Barsalogho.
Par ailleurs, le Général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie du Niger a adressé ses condoléances au peuple burkinabè suite à cette attaque.