D’après des analystes occidentaux, ce budget de 13% non attribué au ministère des finances, échappant à tout contrôle, permet au général Saïd Chengriha et au président Abdelmadjid Tebboune de diriger des fonds vers des groupes terroristes tels le Hamas, le Hezbollah libanais, le Polisario et l’Iran, sans spécifier leur usage, dissimulant ainsi la nature exacte des dépenses.
Un budget de 16,5 Milliards de dollars des dépenses non assignées, soit 13% du budget total de l’Etat algérien, principalement destiné à des opérations opaques est l’illustration du manque de visibilité sur l’économie algérienne, selon Abdou Semmar, rédacteur en chef du premier média d’investigation en Algérie « algérie part » qui suit de près la situation en Algérie.
Cette façon de gérer l’argent public en Algérie et le budget de l’Etat algérien témoigne d’une véritable logique mafieuse qui consiste à « privatiser » l’intérêt public et s’approprier les richesses nationales pour les utiliser sans aucun contrôle légal tout en s’émancipant du devoir de rendre des comptes, selon l’expert.
Les fonds vont être utilisés pour l’achat d’armements, le financement de propagande et le soutien à des opérations logistiques, tout en rendant difficile pour les observateurs externes de relier ces dépenses au régime algérien.
Le régime militaire algérien a des enjeux géopolitiques cachés dans l’affaiblissement des régions en Afrique du Nord, au Sahel, en Europe, et surtout en Espagne et en France.
L’Algérie va utiliser ce budget non affecté comme levier pour influencer certains pays d’Afrique ou d’Amérique latine, les poussant à céder sur des questions diplomatiques.
Le pouvoir militaire algérien est aussi confronté à des tensions internes liées à des mouvements séparatistes ou indépendantistes sur son propre territoire, au nord et au sud.
Ce budget non affecté va détourner des ressources cruciales pour les besoins internes du pays, tels que la santé, l’éducation et les infrastructures, affectant ainsi le bien-être de la population et exacerbant les tensions sociales.