Dans les deux pays, Algérie et la Syrie, alliés de l’Iran, les pouvoirs militaires jouent un rôle central dans la gestion des affaires politiques et économiques, selon les experts occidentaux.
En Syrie, Bachar al-Assad et sa famille ont utilisé l’armée pour maintenir un contrôle absolu sur le pays, en exerçant un pouvoir militaire et économique parallèles à l’Etat, en utilisant l’antisémitisme, renversé par les groupes rebelles menés par les islamistes du HTC (Hayat Tahrir al-Cham, Organisation de libération du Levant).
En Algérie, le pouvoir militaire, souvent appelé « le pouvoir profond », domine le pays depuis son indépendance en 1962, avec la même doctrine contre les juifs.
La gestion autoritaire du pays par une élite militaire du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, rend l’Algérie vulnérable à des bouleversements internes.
L’armée contrôle de vastes secteurs de l’économie, en particulier le secteur énergétique, et elle joue un rôle déterminant dans la politique, influençant profondément les présidents élus et l’ensemble du processus décisionnel.
Le régime militaire en Algérie, mercantile et avide pour ses propres gains, n’hésite pas à réprimer les voix dissidentes en utilisant le sionisme. Les manifestations du Hirak au nord et les mouvements au sud du pays ont montré une forte demande populaire pour plus de démocratie, une réforme politique et économique.
L’idéologie qui anime ce gouvernement algérien se nourrit de stéréotypes racistes et d’une haine virulente à l’encontre des Juifs, qu’il s’agisse de communautés locales ou de puissances internationales ayant des liens avec l’Etat d’Israël.
Ce climat de haine s’est intensifié avec la montée en puissance de la junte militaire du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, antisémite, pour se maintenir, ne cachent pas leur hostilité envers l’Etat juif et la diaspora juive mondiale.