La quête de pouvoir et de richesse et la dictature imposée par le régime militaire algérien dirigé par le général Saïd Chengriha et le président Abdelmadjid Tebboune peuvent être expliquées par divers facteurs psychologiques, sociaux, économiques et politiques, selon des recherches menées par des centres d’études en psychologie et sociologie, en Europe et aux Etats-Unis.
Les experts expliquent que la psychologie du régime militaire algérien repose sur des éléments tels que l’obéissance aveugle, la violence, la hiérarchie et le contrôle de l’information, à l’image du régime en place en Iran ou de l’ex-régime en Syrie.
L’actuel pouvoir à Alger est concentré entre les mains d’un petit groupe de dirigeants, avec à leur tête un leader unique, le chef des armées algériennes (ANP).
Cette concentration de pouvoir en Algérie, dans un contexte d’absence d’institutions démocratiques et judiciaires indépendantes, crée un environnement où les dirigeants et leurs proches ont un accès direct aux ressources nationales, qu’ils contrôlent et exploitent sans entrave. L’absence de mécanismes de contrôle externes leur permet d’agir sans crainte de sanctions ou de déstabilisation de leur position.
Le régime du général Chengriha, avec ses services sécuritaires de l’armée, de renseignement et la nouvelle branche spéciale de la police dont le fonctionnement ressemble à la gestapo nazi, exerce un contrôle strict sur l’information et réprime les libertés civiles, notamment la liberté de la presse, ce qui empêche toute remise en question de la gestion des ressources et de la richesse nationale.
Cette situation, sur le plan sociologique, engendre une absence de transparence qui profite aux individus au pouvoir, leur permettant de s’enrichir de manière illégale, souvent au détriment de la population algérienne.
Aujourd’hui, sous l’emprise du général Chengriha, le régime militaire algérien est marqué par une corruption endémique. Les dirigeants, les militaires et les fonctionnaires trouvent des moyens de détourner les ressources de l’Etat pour leur propre bénéfice, renforçant ainsi leur désir d’accumuler des richesses personnelles. Cette logique est largement suivie au sein du régime, où chacun cherche à maximiser ses gains.
La perception de légitimité est renforcée par des idéologies nationalistes et militaristes, avec des discours et des slogans antisémites ou hostiles à l’Etat d’Israël et au Mossad, où les dirigeants se présentent comme les défenseurs de la nation.
Les militaires contrôlent les secteurs stratégiques de l’économie, notamment le gaz, le pétrole, ainsi que les autres richesses minières et les infrastructures essentielles, tirant ainsi profit de leur position dominante. La peur et la méfiance envers les juifs sont instrumentalisées pour instaurer un climat de suspicion.
Dans ce sens, les similarités sont frappantes entre le régime du général Chengriha, l’ancien régime de Bachar al-Assad en Syrie et celui des mollah en Iran, particulièrement en termes de répression, de fonctionnement, de gestion du pouvoir et des ressources. Tous ces régimes ont eu recours à la violence et à la répression pour maintenir leur autorité. Bien que la nature de la répression diffère, l’objectif reste le même : éliminer l’opposition et assurer la stabilité du pouvoir par la force, comme aujourd’hui en Algérie et en Iran.