Algérie : Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, la stratégie du régime militaire face à l’indépendance du sud algérien

Lors de son intervention à l’ouverture des travaux de la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, en Mauritanie, le président Abdelmadjid Tebboune a mis en avant les efforts de l’Algérie pour soutenir l’éducation et l’employabilité en Afrique. Il a annoncé que l’Algérie recevait actuellement 6000 étudiants venus de plusieurs pays africains et qu’elle était disposée à offrir une formation à 65 000 jeunes africains dans diverses spécialités, et plus de 2500 bourses aux pays africains.

L’offre généreuse de Tebboune est moins d’être une simple aide humanitaire, un outil de pression géopolitique pour soutenir la position algérienne sur des dossiers cruciaux, dans le Sud de l’Algérie, le Sahara occidental, les frontières avec la Libye, le Mali et la Mauritanie, selon les analystes.

La présidence d’Abdelmadjid Tebboune et le régime militaire du général Saïd Chengriha, qui soutiennent des organisations terroristes, le Hezbollah libanais, le polisario, les Houthis, et les milices iraniennes en Iraq, se retrouvent actuellement confrontés à plusieurs défis géopolitiques, notamment en ce qui concerne la gestion du sud en Algérie.

Cette région, riche en ressources naturelles et située à la frontière avec des zones au Sahel, où plusieurs unités de l’armée sont déployées, est devenue un enjeu stratégique majeur. Si l’Algérie a su maintenir son unité territoriale depuis son indépendance avec l’aide des puissances européennes, les revendications séparatistes sont accrues dans le sud et qui ne peuvent être ignorées.

Le régime d’Abdelmadjid Tebboune, souvent surnommé « Abou Khaled », agit aujourd’hui avec une grande assurance, soutenu par un appareil militaire totalitaire.

Les militaires algériens, souvent critiqués par des organisations internationales pour des accusations de crimes contre l’humanité, jouent un rôle central dans le maintien du président Abdelmadjid Tebboune.