Le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, Mustafa Abdelkabir, a annoncé le 17 décembre la libération d’un deuxième groupe de Tunisiens emprisonnés en Libye depuis plus de deux semaines. Ces personnes avaient été arrêtées pour des violations douanières, liées au transport de marchandises en quantités supérieures aux limites légales autorisées.
Abdelkabir a précisé que 18 détenus avaient été libérés, ce qui marque une avancée importante dans la résolution de cette affaire. Cependant, 12 autres Tunisiens restent en détention et doivent comparaître devant les tribunaux libyens le 19 décembre pour que leurs cas soient réglés.
Le responsable a expliqué que ces violations étaient d’ordre douanier et, selon lui, n’auraient normalement pas justifié une détention. Ceux reconnus coupables sont passibles de diverses sanctions, telles que la confiscation des marchandises, la saisie des véhicules et des amendes pouvant atteindre 800 dollars américains par personne. Abdelkabir a souligné que ces amendes, bien qu’importantes, sont en accord avec les règles douanières libyennes pour ce type d’infraction.
il a également abordé le contexte plus large de la situation, appelant à une amélioration de l’efficacité des points de passage frontaliers entre la Tunisie et la Libye. Il a souligné que les longues attentes et les procédures administratives complexes contribuent souvent à la tension et à l’escalade de ce type de conflit.
De plus, Abdelkabir a insisté sur l’importance d’une coopération bilatérale respectueuse entre les autorités tunisiennes et libyennes afin de résoudre les défis transfrontaliers. Il a précisé que des procédures douanières simplifiées et une meilleure communication pourraient aider à prévenir les malentendus et garantir un traitement équitable des citoyens des deux pays.
Bien que la libération des détenus soit un développement positif, Abdelkabir a appelé les différentes parties à travailler ensemble pour trouver des solutions à long terme, qui protègent les droits des individus tout en respectant les lois de chaque pays. L’Observatoire tunisien des droits de l’Homme continue de suivre de près l’évolution de la situation et apporte son soutien aux familles des personnes encore en détention, tout en plaidant pour leur libération rapide.