Somalie : Au moins 47 terroristes d’Al-Shabaab tués dans des opérations coordonnées

Les forces armées somaliennes ont annoncé avoir neutralisé au moins 47 combattants du groupe terroriste Al-Shabab lors de deux opérations distinctes menées dans le sud-ouest du pays et en mer, en collaboration avec les États-Unis.

La première offensive a eu lieu près de la localité de Dinunay, dans la région de Bay, où plus de 35 terroristes ont été tués et une soixantaine blessés, selon un responsable militaire cité par les médias d’État. L’opération visait une base utilisée par les insurgés pour lancer des attaques dans la région.

Dans une autre opération, menée en coordination avec le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), deux embarcations transportant des armes sophistiquées destinées à Al-Shabab ont été détruites dans les eaux territoriales somaliennes. Il s’agissait d’un navire cargo sans pavillon et d’un bateau d’appui, tous deux ciblés par une frappe aérienne de précision. Tous les occupants ont été éliminés.

Les autorités ont précisé que les navires transportaient des équipements militaires modernes susceptibles de renforcer les capacités opérationnelles d’Al-Shabab. Bien que le type exact d’armement n’ait pas été révélé, ces cargaisons incluent souvent des armes légères, des explosifs et des dispositifs utilisés dans les attaques contre les forces somaliennes et les troupes de l’Union africaine.

Un porte-parole d’AFRICOM a souligné que cette action conjointe illustre l’engagement commun à couper les lignes d’approvisionnement du groupe extrémiste et à renforcer la sécurité régionale. Les autorités somaliennes ont salué cette réussite, parlant d’un revers stratégique pour Al-Shabab.

Ces opérations s’inscrivent dans une campagne de plus en plus active menée par les États-Unis et la Somalie pour affaiblir le groupe affilié à Al-Qaïda, notamment par des frappes de drones, des raids terrestres et le renforcement de la surveillance maritime dans les zones clés comme le golfe d’Aden et l’océan Indien.

Selon les experts, la hausse des patrouilles navales et du partage de renseignement a permis d’augmenter l’efficacité des interceptions d’armes destinées aux groupes terroristes opérant dans la région.