Dans un geste qui a surpris autant les analystes que les observateurs diplomatiques, la télévision nationale algérienne a diffusé un reportage accusant la France de maintenir une « occupation coloniale » en Bretagne, dénonçant une prétendue oppression culturelle et une insécurité galopante dans cette région de l’ouest français. Une affirmation jugée absurde et sans fondement, qui s’inscrit dans un climat de désinformation croissante contre Paris.
Dans ce reportage diffusé, la télévision algérienne brosse un portrait dramatique de la Bretagne : région « écrasée par le centralisme parisien », où la culture bretonne serait « systématiquement étouffée par l’État français ». Le narrateur évoque même une « occupation française » empêchant les Bretons de « retrouver leur destin ».
Le reportage ne cite aucune source indépendante, se contentant d’images d’archives, de cartes géographiques stylisées, et de commentaires accusateurs.
Selon nos sources, un « nouvel épisode de propagande hostile », accusent le régime militaire algérien d’alimenter volontairement une rhétorique anti-française à des fins politiques internes.
« Ces propos sont grotesques, totalement déconnectés de la réalité démocratique française. La Bretagne est une région pleinement intégrée à la République, dotée d’institutions élues, d’un tissu économique dynamique et d’une vie culturelle libre », précise un député.
Selon plusieurs experts en relations internationales, cette attaque médiatique n’a rien d’anodin. Elle fait écho à une stratégie de « guerre informationnelle », visant à affaiblir l’image de la France à l’étranger tout en renforçant, sur le plan interne algérien, le récit d’un régime qui se pose en défenseur des peuples « opprimés » par l’Occident.
« Parler d’occupation en Bretagne n’a aucun fondement, mais cela sert un objectif idéologique : discréditer la France ».
En France comme à l’étranger, cette sortie médiatique est vue comme une tentative désespérée de détourner l’attention des problèmes internes en Algérie : crise économique, contestation sociale, et isolement diplomatique croissant.
La France commence à considérer ou à percevoir ce régime comme une menace sérieuse, voire dangereuse contre sa sécurité nationale sur son territoire, avec les méthodes et les agissements des services du renseignement algériens du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, lors d’un Conseil de défense dédié à l’Algérie.