L’armée du Niger a tué plusieurs terroristes lors des opérations militaires menées contre des bases jihadistes, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon une source sécuritaire locale, des campements ont été attaqués par des unités spéciales des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Une autre source a précisé que les forces nigériennes ont arrêté une cinquantaine de terroristes et ont saisi des vivres ainsi que de divers matériels.
Depuis début 2025, le Niger est soumis à une forte pression de la part de groupes terroristes actifs dans la région de Tillabéri et autres. En avril dernier, ces groupes ont mené des incursions incendiant commerces, habitations et greniers, avant de menacer les habitants de représailles.
Des sources sécuritaires régionales évoquent un soutien logistique et militaire apporté à certains de ces groupes terroristes par des éléments liés au Front Polisario, une milice armée basée à Tindouf, en Algérie.
Des rapports d’experts internationaux ont mis en lumière des liens avérés entre le Polisario et des groupes terroristes opérant dans la région sahélo-saharienne.
Les camps de soi-disant réfugiés contrôlés par le Polisario qui est soutenu par le régime militaire algérien, sont devenus des foyers de répression, liés à des réseaux terroristes et à des trafiquants d’armes, de drogues et d’êtres humains. Ces camps servent également de base arrière pour les réseaux illicites, en fournissant nourriture, armes, véhicules et carburant aux groupes terroristes.
Des observateurs indiquent les liens entre le Polisario et les autres groupes jihadistes dans le Sahel et au Moyen-Orient comme le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, branches armées de l’Iran.
Ces informations alimentent les préoccupations croissantes concernant l’implication d’acteurs extérieurs dans la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne et l’Afrique du Nord, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue face à ces menaces transnationales.