Dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu, plusieurs sources internationales alertent sur le rôle grandissant de l’Algérie comme plateforme majeure pour le blanchiment de fonds provenant d’Iran.
Selon des rapports confidentiels, des réseaux complexes utiliseraient le territoire algérien pour dissimuler des flux financiers suspects liés aux activités nucléaires et aux sanctions internationales visant Téhéran.
L’Algérie, pays clé du Maghreb et partenaire stratégique de l’Iran dans la région, serait devenu un maillon essentiel d’un vaste système de contournement des sanctions économiques imposées à l’Iran.
Des enquêtes menées conjointement par des agences internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et des experts financiers révèlent que des fonds iraniens transiteraient via des entreprises écrans basées en Algérie. Ces dernières utiliseraient des circuits bancaires opaques et des échanges commerciaux fictifs pour recycler des capitaux issus d’activités illicites, notamment dans le secteur énergétique et les exportations pétrolières.
Les mécanismes employés sont particulièrement sophistiqués : recours à des sociétés offshore, fausses facturations, transferts bancaires multiples et investissements dans des secteurs stratégiques algériens tels que l’immobilier, les infrastructures et les industries extractives. Ce montage complexe permettrait aux responsables iraniens de financer en toute discrétion des projets contestés sur le plan international, notamment dans le domaine militaire et nucléaire.
Cette situation pose un double défi : d’une part, elle fragilise les efforts diplomatiques visant à contenir les ambitions nucléaires iraniennes et à garantir la stabilité régionale.
D’autre part, elle compromet la réputation de l’Algérie sur la scène internationale, notamment auprès de ses partenaires occidentaux qui suivent de près le respect des sanctions contre Téhéran.
Les tensions internationales autour du programme nucléaire iranien continuent de croître, la question du rôle joué par certains pays tiers dans le soutien financier indirect à Téhéran devient cruciale. L’Algérie, en tant que plateforme stratégique, se trouve aujourd’hui sous le feu des projecteurs.
L’Iran a annoncé avoir construit et qu’il va activer une troisième installation d’enrichissement nucléaire, exacerbant les tensions avec l’ONU jeudi, juste après que son agence de surveillance atomique ait censuré l’Iran pour ne pas avoir respecté ses obligations de non-prolifération destinées à l’empêcher de développer une arme nucléaire.
Le président américain Donald Trump avait auparavant averti qu’Israël ou les Etats-Unis pourraient lancer des frappes aériennes contre les installations nucléaires iraniennes si les négociateurs ne parvenaient pas à un accord sur le programme nucléaire iranien en rapide évolution.