USA : Donald Trump reçoit cinq présidents africains 

Le président américain Donald Trump accueillera ce mercredi à la Maison Blanche cinq chefs d’Etat africains pour un déjeuner centré sur les échanges économiques et la coopération bilatérale. Sont conviés les présidents du Liberia, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon.

Selon la porte-parole Karoline Leavitt, cette rencontre vise à renforcer les relations entre les Etats-Unis et ces pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, dans un contexte marqué par des enjeux sécuritaires, économiques et géopolitiques croissants.

D’après un communiqué de la présidence libérienne, l’objectif est d’ »approfondir les liens diplomatiques », de faire avancer les partenariats économiques et de renforcer la coopération sécuritaire. Le président Joseph Boakai entend également aborder avec Donald Trump les questions de gouvernance et de développement démocratique.

Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a qualifié cette rencontre de « très importante » pour son pays. « Sur le plan économique, c’est une grande porte qui s’ouvre devant nous », a-t-il déclaré, espérant obtenir un soutien américain similaire à celui accordé à d’autres pays africains.

Le président gabonais Brice Oligui Nguema sera également présent. Son porte-parole a souligné « le caractère exceptionnel » de cette invitation, notant que le Gabon est le seul pays d’Afrique centrale convié. Le déjeuner devrait permettre de mettre en avant les ambitions du pays en matière d’industrialisation et d’attirer des investissements américains.

Les présidents sénégalais Bassirou Diomaye Faye et mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani sont également attendus, bien que leurs entourages soient restés discrets.

Ce rapprochement intervient alors que Washington adopte une approche plus sélective dans ses relations avec l’Afrique. Trump a récemment restreint l’accès au territoire américain pour plusieurs pays, dont certains représentés à ce déjeuner. En parallèle, les Etats-Unis misent davantage sur les investissements privés que sur l’aide publique, comme en témoigne le sommet économique de Luanda fin juin, où des entreprises américaines se sont engagées à financer des projets d’infrastructures sur le continent.