Parallèlement à l’entrée en fonction de la MINUSMA, le GSS (Groupe de Soutien et de Suivi) sur la situation au Mali a tenu hier lundi sa 5ème réunion à Bamako avec la participation de toutes ses composantes.
En plus de constater les avancées réalisées ces dernières semaines pour une résolution du conflit, les représentants de l’Union Africaine, de la CEDEAO, des Nations unies et les autorités de Bamako ont eu à interagir sur la manière de procéder à la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition. Au-delà du rétablissement de l’autorité de l’Etat dans le nord du pays qu’il encourage vivement, le GSS sur le Mali pense au retour des réfugiés et des personnes déplacées internes qui ne peut être envisagé que dans des conditions propices. L’OCHA (Office des Nations unies pour la Coordination des Affaires humanitaires) a été invité à fournir une mise à jour sur les efforts déployés pour venir en aide aux populations affectées. Cette mise à jour doit également contenir des propositions d’amélioration pour plus d’efficacité de l’aide humanitaire. Les participants à la réunion se sont également engagés à apporter leur soutien à la MINUSMA dans l’accomplissement de son mandat, notamment sur le volet de la protection des femmes et des enfants.
La situation au Mali a incontestablement évolué depuis la précédente réunion du GSS le 19 avril dernier. Surtout avec la signature de l’accord entre les autorités de Bamako et les rebelles touaregs sur lequel le GSS fonde beaucoup d’espoir. La plus étroite collaboration possible est attendue entre Bamako et le MCC (Mécanisme Conjoint de Coordination) comprenant l’Union africaine, la CEDEAO, l’ONU et l’Union Européenne pour le bon déroulement du processus électoral. Les attentes sont grandes également autour de la Commission Dialogue et Réconciliation dont le programme d’action n’a pas encore été finalisé. Le GSS le considère comme une voie incontournable vers une paix durable.