L’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a officiellement lancé, mardi à Ouagadougou, la 3e édition de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM-3) pour la période 2025-2026. Objectif : collecter des données fiables et de qualité afin d’orienter les politiques publiques de lutte contre la pauvreté.
Le directeur général de l’INSD, Toubou Ripama, a souligné que cette enquête dépasse la simple production statistique. Elle constitue un outil stratégique pour mesurer l’impact des crises sécuritaires et humanitaires, en particulier sur les personnes déplacées internes. « Elle incarne notre vision commune d’un développement fondé sur des données probantes », a-t-il déclaré.
Selon lui, cette 3e édition s’inscrit dans la continuité des efforts engagés depuis 2018 et renforce la capacité du Burkina à produire des indicateurs comparables au niveau régional. L’INSD, fort de son expérience, promet de conduire l’opération avec rigueur et professionnalisme, tout en respectant les standards internationaux.
Le représentant du ministre de l’Economie, Xavier Bambara, a rappelé que la production de statistiques fiables est un impératif pour suivre les progrès en matière de développement durable. L’EHCVM, a-t-il dit, constitue un instrument essentiel pour évaluer les conditions de vie des populations, ajuster les politiques publiques et orienter les choix budgétaires.
L’enquête, qui comporte trois volets dont un volet ménage en deux phases (octobre-décembre 2025 et avril-juin 2026), coûtera près de 1,98 milliard FCFA, financés par l’État burkinabè et ses partenaires, dont la Banque mondiale.
Pour les autorités, les résultats attendus de l’EHCVM-3 serviront de base à une meilleure allocation des ressources publiques et à la définition de stratégies de développement plus équitables. « L’EHCVM 2025/2026 sera une clé précieuse pour tracer les voies d’un avenir plus juste et plus prospère », a affirmé M. Bambara.
