Une attaque menée par des combattants affiliés à Daech aurait frappé un camps militaire à Garbougna, dans la région de Tillaberi, faisant une dizaine de morts. L’assaut a eu lieu le mercredi sur la route Tera-Niamey, à environ 120 kilomètres à l’ouest de la capitale nigérienne. Cette zone, régulièrement ciblée par des groupes armés dans le Sahel, demeure un corridor instable où les attaques sont fréquentes.
Les assaillants ont lancé leur offensive avec des tirs simultanés et des engins explosifs, plongeant la garnison dans le chaos. Un bilan militaire provisoire fait état de 17 soldats tués, dont le commandant de la mission, et de 34 blessés graves. Plusieurs militaires sont également portés disparus, et les opérations de recherche sont en cours. Selon des sources sur place, les attaquants ont détruit ou pris possession de véhicules militaires, emportant armes et matériel avant de se replier.
La région de Tillaberi est depuis plusieurs années le théâtre de violences menées par des groupes affiliés à Daech et au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), qui profitent des frontières poreuses entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso pour se déplacer librement. Les attaques visant les forces de sécurité et les civils sont devenues monnaie courante, notamment le long de la route Tera à Niamey, l’une des plus vulnérables de la région.
Le groupe terroriste a revendiqué l’attaque, mais les autorités locales n’ont pas encore fait de déclaration officielle. Toutefois, des sources militaires ont confirmé le déploiement de renforts pour sécuriser la zone et rechercher les militaires disparus. Les autorités continuent de surveiller l’évolution de la situation et d’évaluer les pertes.
