Les autorités nigérianes ont annoncé dimanche la libération d’environ 130 élèves kidnappés en novembre dernier lors d’une attaque armée contre une école catholique située dans le centre-nord du Nigeria. Selon le porte-parole de la présidence, Sunday Dare, tous les élèves enlevés à l’internat de l’école St. Mary, dans l’État du Niger, ont désormais été relâchés. « Aucun élève ne se trouve encore en captivité », a-t-il affirmé dans un message publié sur le réseau social X.
Une première vague de libérations avait déjà eu lieu début décembre, permettant à près d’une centaine d’écoliers, sur les 315 élèves et membres du personnel initialement kidnappés lors de l’assaut contre l’établissement, de regagner leurs familles.
Ces derniers mois, le Nigeria a été marqué par une multiplication des enlèvements, touchant notamment le milieu scolaire. Plus de 300 élèves et enseignants de l’école St. Mary avaient été enlevés, tout comme 25 lycéennes à Maga, dans l’État de Kebbi (nord-ouest), et 13 jeunes filles dans l’Etat de Borno (nord-est).
Face à ces enlèvements, le président Bola Ahmed Tinubu a décrété l’état d’urgence sécuritaire sur l’ensemble du territoire national. Il a également ordonné un renforcement significatif des effectifs de l’armée et des forces de police dans les différentes régions du pays.
En plus de la menace persistante des groupes terroristes, plusieurs États du nord et du centre du Nigeria sont confrontés depuis des années à des bandes criminelles lourdement armées, impliquées dans diverses activités illégales, dont les vols à main armée et les rapts contre rançon.
