Helen Clark, Administrateur du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), lors d’une visite de quatre jours au Tchad permettant à ce responsable onusien d’évaluer les résultats d’un programme de résilience mis en place dans l’est du pays.
C’est plus précisément la région sahélienne de Dar Sila qui a bénéficié des efforts conjugués du PNUD, de ses partenaires, de la société civile et du gouvernement tchadiens. Ce programme a permis à la municipalité de Goz Beida de voir son budget passer de 16 000 à 160 000 dollars US en deux ans. Il aspire plus précisément à éduquer les enfants, à fournir des soins de santé adéquats et renforcer les moyens de subsistance.Il soutient donc la résilience des institutions locales et nationales en augmentant leurs capacités à promouvoir la santé, l’éducation et les services de droit tout en élarg²issant la protection sociale et les opportunités économiques.
Exposée par les catastrophes naturelles, les dérèglements climatiques, la détérioration de la terre et la perte de productivité, la région a vu sa situation se fragiliser avec le déplacement de populations qui impactent une pression additionnelle sur l’environnement et les services. Le programme consacre également un volet à la prévention des conflits. Des radios locales, des caravanes de la paix ainsi que des autorités religieuses et traditionnelles dans la région ont été mobilisées.65 000 personnes ont été sensibilisées sur les thèmes des droits de l’Homme, de la violence contre les femmes et des conflits communautaires.
Le succès de ce programme a connu une relative stabilité que ses initiateurs espèrent utiliser à bon escient par les collectivités locales .Ce qui pourra ainsi renforcer leur sécurité alimentaire avec de nouvelles sources de revenu. Il a également permis une aide pour l’installation de générateurs et de panneaux solaires pour assurer la fourniture d’énergie aux foyers et soutenir des activités de production.