Jeudi 1er mai, Abuja, la capitale du Nigéria, a été une nouvelle fois frappée par un attentat sanglant. Une bombe a explosé à 20 heures locales (19 h GMT) près de la gare routière de Nyanya, un des faubourgs de la capitale, faisant au moins 16 morts.
Sur place, les témoins décrivent une très forte explosion causant de nombreux morts. Selon un correspondant de l’AFP, après l’arrivée des services d’urgence, il y avait neuf morts à l’hôpital général Asokoro d’Abuja. Un témoin anonyme a aussi affirmé avoir vu les corps de sept personnes dans le même établissement.
C’est la deuxième fois en deux semaines, que cette gare routière située à environ 5 km au sud de la capitale est le théâtre de telles attaques meurtrières. Le 14 avril dernier, l’explosion d’une bombe en pleine heure de pointe au même endroit, avait coûté la vie à 75 personnes.
L’attentat de ce jeudi n’a pour l’instant pas été revendiqué, mais comme c’était le cas aussi après celui du 14 avril, tous les soupçons sont portés sur la secte islamiste Boko Haram, dont le chef avait promis de s’en prendre à l’Etat nigérian qui a beau affirmr que Boko Haram a été affaibli et ne serait plus en mesure de nuire au pays.Mais les frappes de ces dernières semaines en plein cœur de la capitale démontrent le contraire.
Selon Amnesty internationl, en cinq ans d’existence, les violences attribuées au groupe intégriste Boko Haram, essentiellement au nord-est du Nigéria, auraient déjà causé la mort de milliers de personnes.