Nouakchott joint ses forces aux trois autres capitales, Bamako, Alger et Niamey, pour réfléchir sur la question sécuritaire dans le Sahel. Cette zone est en proie à beaucoup d’instabilité du fait des activités terroristes qui y sont développées et aux crises qui fragilisent certains pays de la région comme la Libye.
Dans le cadre de ces réflexions, une rencontre qui a pris place mardi se poursuivra jusqu’à jeudi 8 janvier 2015 à Tamanrasset. Elle réunit les chefs d’état-major des pays susvisés qui procèdent à des échanges de vues et d’informations sur la situation. Le but consiste à établir un bilan des actions, conformément à la stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, adoptée par ces pays.
Cette stratégie propose un cadre de coordination de l’engagement actuel et à venir de l’Union Européenne dans la région, l’objectif commun vise à renforcer la sécurité et le développement, ce qui consoliderait aussi la sécurité de l’UE. Les problèmes au Sahel sont transfrontaliers et étroitement liés. Seule une stratégie régionale, intégrée et globale permettra de réaliser des progrès pour chacun de ces problèmes spécifiques.
Il convient non seulement de renforcer les capacités en matière de sécurité et de maintien de l’ordre, mais aussi de doter ces États d’institutions publiques plus fiables et d’administrations répondant davantage de leurs actes, capables d’offrir aux populations des services de développement de base et d’apaiser les tensions internes.
Tout comme ses pairs, la Mauritanie inquiète par la situation sécuritaire en Libye, entend consentir des efforts pour empêcher une propagation terroriste sur son territoire ; chose qui serait fatale à la zone sahélienne dont elle fait partie.