Pressé de toute part par Boko Haram, le Niger appelle toutes les forces vives de la nation à s’unir afin de lutter contre l’ennemi. Ce groupe, qui a proclamé un califat dans les territoires qu’il contrôle et qui affiche sa proximité idéologique avec Al-Qaïda et le groupe Etat islamique, multiplie les raids meurtriers dans les pays voisins.
Des appels à mobilisation sont lancés par les autorités nigériennes contre la secte islamiste nigériane dont les activités ont causé le déplacement de plus d’un millier de personnes à l’intérieur et à l’extérieur des frontières du Nigéria.
Le Niger subit des attaques depuis le vendredi et devient la cible de plusieurs attaques dont un attentat-suicide manqué mercredi dernier. Du fait des événements troublants qui frappent le pays, les autorités nationales ont décrété mardi l’Etat d’urgence afin de permettre « aux forces de sécurité de procéder à des perquisitions de jour comme de nuit ». Cette action vise à assurer au mieux, sur le territoire national, la sécurité des populations locales et de celles qui s’y sont réfugiées.Dans la même lancée, le chef du gouvernement nigérien multiplie les concertations avec les forces vives de la nation en vue d’organiser, à leur niveau, la défense du pays.
En parlant de sécurité, alors que les chefs d’Etat concernés par la crise se mobilisent pour éradiquer le terrorisme de leurs zones d’influence, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, déclare avec ferme conviction la défaite de la coalition. «Votre alliance ne mènera à rien », martèle-t-il sur les ondes des médias.
« Boko Haram n’a pas d’avenir »,a déclaré le Président Issoufou. Ce dernier, confiant en l’échec de ladite secte, a appelé sa population, en particulier les jeunes, à se détourner du chemin de cette organisation extrémiste.