Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a menacé samedi de sanctionner ceux qui entravent le processus de transition politique en Libye.
Après plusieurs mois de discussions, la formation d’un gouvernement d’union nationale pour ce pays reste difficile.
Dans un communiqué, les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont fait savoir que le comité des sanctions est disposé à désigner ceux qui constituent une menace pour la paix, la stabilité et la sécurité en Libye ou qui sapent le succès de la transition politique dans ce pays.
Dans la foulée, l’organe exécutif de l’ONU a appelé à travailler, au plus vite, à la constitution d’un gouvernement d’union nationale de sorte à se diriger vers une issue politique à la guerre qui embrase la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
A l’heure actuelle, cet Etat compte deux administrations parallèles, à savoir le gouvernement et le parlement de Tripoli et ceux de Tobrouk (est), ces derniers étant reconnus par la communauté internationale. Ces deux administrations se battent pour le contrôle de la Libye, pays qui est, en même temps, le théâtre d’affrontements entre différentes milices armées.
Pas plus tard que le vendredi 9 octobre dernier à Skhirat (Maroc), l’émissaire spécial des Nations Unies pour la Libye, Bernardino Leon, avait annoncé un accord de principe sur l’identité d’un Premier ministre libyen en la personne de Fayez El-Sarraj et de 17 ministres d’un gouvernement d’union nationale. Une proposition qui n’aura tenu que quelques jours avant que l’administration de Tripoli, non reconnue au niveau international, ne la rejette. De leur côté, les autorités de Tobrouk devraient voter au cours de cette semaine pour décider de leur position.