Au moins 13 soldats de l’armée libyenne loyaliste au gouvernement basé à Tripoli, ont été tués mardi, par des mines placées par des organisations terroristes ou dans des attaques « terroristes » à l’Est de la Libye, a annoncé Miloud al-Zawi, porte-parole militaire de l’armée, cité par l’agence de presse officielle « LANA » du gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Au total 16 soldats ont été tués selon le responsable libyen, qui n’a énuméré que les noms de 13 d’entre eux, passant sous silence le moment et les circonstances de la mort des trois derniers soldats. LANA a ajouté que ces soldats ont été tués dans diverses zones de conflit autour de la grande ville de Benghazi, où leurs forces tentent de prendre l’avantage.
En dépit de ces pertes, Miloud al-Zawi assure que leurs forces font des progrès et ont même remporté une victoire majeure en prenant le contrôle d’une base militaire.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi à l’automne 2011, la Libye, qui dispose d’immenses réserves pétrolières, ne cesse de s’enfoncer dans le chaos, dirigée par deux gouvernements depuis août 2014, lorsqu’une alliance de milices a envahi la capitale Tripoli et mis en place sa propre administration, forçant le gouvernement reconnu par la communauté internationale à s’exiler à Tobrouk, dans l’Est du pays.
Depuis presqu’un an, les Nations unies ont engagé des négociations de paix pour former un gouvernement d’union nationale devant mettre un terme aux combats entre l’armée et les milices qui tiennent Tripoli. Le diplomate allemand Martin Kobler vient de succéder à l’espagnol Bernardino Leon à la tête de la mission de l’ONU pour piloter ces négociations inter-libyen. L’ambassadeur de la Libye aux Nations unies a déclaré la semaine dernière qu’un accord était « imminent ».