L’UE veut adopter une nouvelle stratégie pour freiner l’immigration clandestine

Le flux de la migration clandestine qui s’est accentué ces dernières années à forcé nombre de pays européens à revoir leur stratégie en la matière, c’est d’ailleurs dans cette optique que l’Union Européenne veut désormais prioriser les aides au développement aux pays africains qui adoptent des mesures pour freiner les flux migratoires sur leurs sols.

La Commission Européenne a dévoilé mardi un nouveau plan de lutte contre l’immigration clandestine. Ce dernier prévoit notamment de cibler plus efficacement les aides au développement allouées aux pays africains qui essaient d’enrayer l’immigration clandestine en direction du vieux continent.

Le Premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans a ainsi annoncé devant le parlement européen que l’UE entendait  adopter un nouveau cadre de partenariats avec les pays du continent Africain. D’après M. Timmermans, ce plan s’inspirera principalement de l’accord conclu en mars dernier avec la Turquie afin de bloquer sur son territoire les migrants clandestins.

Concrètement, ce seront des pactes sur mesure qui seront conclus avec les pays africains voulant bénéficier des aides au développement de l’UE. Les mesures qui seront probablement incluses dans ces pactes prendront la forme d’aides aux financements de projets de développement pouvant bénéficier aux chômeurs et plus spécifiquement aux candidats à l’émigration clandestine.

L’UE veut également inclure dans ces pactes des garanties provenant des pays bénéficiant de l’aide européenne pour lutter plus efficacement contre les passeurs de clandestins et pour que les pays ciblés acceptent davantage les réadmissions des migrants ayant été refoulés du sol européen.

A cet effet, un premier groupe composé de 7 pays prioritaires pour l’UE a été proposé par la Commission Européenne. Il s’agit du Niger, Éthiopie, Nigeria, Mali, Sénégal, Jordanie et enfin le Liban. Ces derniers seront donc susceptibles de nouer très prochainement de nouveaux pactes avec l’UE pour freiner les flux de la migration clandestine.