Les flux migratoires à partir de l’Afrique subsaharienne ne sont pas près de s’arrêter, et pour cause les migrants clandestins qui trouvent la mort lors de leur périple se multiplient, comme le cas des 34 migrants retrouvés morts dans le nord désertique du pays, une situation humanitaire qui alerte la communauté internationale mais qui reste toujours sans issue.
Différentes mesures pour aviser les candidats à l’immigration ont été prises au niveau régional durant ces derniers mois afin d’endiguer le fléau migratoire. Toutefois, l’efficacité de ces mesures reste encore à prouver car le nombre de migrants clandestins qui meurent dans la traversée n’arrive toujours pas à décroître.
L’annonce mercredi par les autorités nigériennes de la découverte des cadavres de 34 migrants dans le désert, en est la dramatique illustration. Cette découverte macabre qui a été faite la semaine passée, n’a pour ainsi dire rien d’exceptionnel puisque des dizaines de candidats à l’immigration meurent chaque semaine en tentant d’accéder aux côtes méditerranéennes.
Des milliers de migrants traversent chaque année le désert du Sahara puis la mer méditerranée pour atteindre l’eldorado européen. Cependant, une partie de ces migrants n’atteint jamais les côtes européennes. Certains meurent noyés durant la traversée de la méditerranée, alors que d’autres, tout aussi malchanceux, meurent de soif dans le désert.
L’Algérie et la Libye représentent à eux seuls, les deux principaux pays du Maghreb à partir desquels les migrants clandestins venus d’Afrique subsaharienne tentent la traversée de la méditerrané. Leurs vastes territoires bordés par le Sahara en font des cibles prisées par les passeurs.
Afin d’endiguer cette vague migratoire, les autorités européennes ont pris diverses décisions telles que l’accroissement de la surveillance en mer ou le renvoi automatique de certains migrants vers leurs pays d’origine. L’UE a également procédé à des mesures incitatives pour la rétention de potentiels candidats à l’immigration dans leurs pays. Autant de mesures qui ne dissuadent pourtant pas des milliers de gens à tenter la traversée.