Le bilan de l’attaque du village de Bakali par de nombreux assaillants armés, le lundi, dans le district de Fika de la région de Giwa, fait état d’au moins 25 civils tués et plusieurs blessés.
Par ailleurs, des combattants du groupe de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), branche de Boko Haram affiliée à l’Etat islamique, à bord de véhicules ont attaqué un poste militaire dans le village de Tungushe, près de la capitale de l’État du Borno, Maiduguri, et dans la ville voisine Gajiganna tuant deux soldats et blessant un autre.
Dans le même sillage, à Rann, une importante localité isolée à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, trois miliciens ont été tués par des insurgés arrivés à moto et dans quatre véhicules équipés de mitrailleuses.
Dimanche soir, au moins 30 personnes ont été tuées et de nombreuses femmes et enfants ont été enlevés par le groupe de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), sur une route près d’un village proche de la capitale de l’Etat du Borno, Maiduguri.
Les terroristes ont également incendié une trentaine de véhicules, selon un communiqué du gouvernement local.
Malgré la présence des forces sécuritaires africaines et étrangères, on assiste à une recrudescence des attaques meurtries attribuées aux différents groupes islamistes et criminelles dans ces régions du Sahel et du lac Tchad.
Depuis 2009, les affrontements entre les forces armées nigérianes et leurs appuis, les groupes terroristes jihadistes Boko Haram et ISWAP, a fait plus de 35.000 morts et deux millions de déplacés.