Une nouvelle dérive d’une milice algérienne qui est de plus en plus assimilée à une organisation terroriste, selon les observateurs internationaux.
Présenté comme un « bombardement intensif » par des « détachements avancés », cet acte constitue une nouvelle démonstration de l’escalade militariste du mouvement séparatiste, qui multiplie les provocations armées dans une région surveillée par l’ONU et surtout par l’administration des Etats Unis du Président Donald Trump.
Dans un communiqué au ton radical publié par l’Agence Officielle Algérienne Sahara Press Service (SPS), le Polisario a revendiqué, le mercredi 23 juillet 2025, une attaque armée contre un poste de l’armée marocaine dans le secteur de Bakari, affirmant avoir causé d’importantes pertes humaines et matérielles.
Plusieurs services de renseignement occidentaux et africains ont documenté des liens étroits entre des éléments du Polisario et des groupes jihadistes actifs dans le Sahel, notamment le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et AQMI.
Ces coopérations, motivées par des intérêts financiers, logistiques ou idéologiques, incluent également des connexions avec des réseaux radicaux au Moyen-Orient, voire avec les milices chiites de l’Iran dans certaines zones instables, contre l’Etat d’Israël et la région, selon nos confrères.
Des rapports d’organismes spécialisés en criminalité et du terrorisme transnational, révèlent que les routes sahéliennes servant au trafic de cocaïne depuis l’Amérique latine vers l’Europe traversent des zones contrôlées par le Polisario. Ces couloirs sont devenus des zones de non-droit, où prospèrent les terroristes, et les contrebandiers.
Et pendant que les cadres du Polisario mènent grand train de vie dans les quartiers huppés d’Alger, de Nouakchott ou d’autres capitales européennes, profitant du soutien financier détourné de l’aide humanitaire internationale et des millions de dollars du trésor algérien, des milliers de personnes sont maintenus dans une misère insupportable dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.
Privés de liberté de mouvement, surveillés par des milices armées et vivant sans accès adéquat à l’eau, aux soins ou à l’éducation, ces civils sont instrumentalisés à des fins politiques dans ce qui s’apparente à une prise d’otages dans une prison à ciel ouvert.
