En Somalie, l’AFRICOM poursuit sa stratégie ciblant les Shebab à l’aide de drones, avec la mort mercredi de deux djihadistes dans une attaque aérienne, qui fait elle-même suite à un raid mené fin décembre, et qui s’est soldé par la morts de 13 islamistes armés.
Mercredi, le commandement américain en Afrique a annoncé avoir mené un raid aérien contre des Shebabs somaliens, provoquant la mort de deux djihadistes et la destruction du véhicule bourré d’explosifs à bord duquel ils se dirigeaient vers Mogadiscio. Cette frappe a été menée dans la banlieue proche de la capitale somalienne, précise un communiqué de l’AFRICOM.
Le commandement américain en Somalie a intensifié ses frappes dans le pays depuis que le président américain Donald Trump a autorisé les raids aériens menés par des drones dans la Corne de l’Afrique. Rien qu’en 2017, ce sont pas moins de 35 frappes aériennes qui ont été menées par les américains en Somalie. Un chiffre largement supérieur à tous les raids menés depuis le début de la campagne aérienne américaine dans ce pays en 2007.
Selon des sources sécuritaires somaliennes, cette intensification des frappes de l’AFRICOM, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie offensive ordonnée par Donald Trump en Somalie impactera, probablement à moyen terme, les capacités des rebelles Shebab affiliés à Al-Qaïda.
Ces derniers avaient été chassés de Mogadiscio en 2011 par la force de l’Union africaine (Amisom) qui soutient l’armée somalienne. Mais depuis leurs fiefs dans l’intérieur du pays, les shebab continuent de mener des attaques et des attentats suicides contre les forces de sécurité et les institutions de gouvernement.