Au lendemain de la mort de deux soldats français de l’opération Barkhane, lorsque leur véhicule a sauté sur une mine mercredi dans l’est du Mali, l’état-major français a affirmé qu’une « dizaine de djihadistes » avaient été tués samedi dernier, dans le nord-est du Mali par des militaires français.
« Une dizaine de djihadistes » ont été tués par l’armée française, trois jours après la mort d’au moins 10 combattants djihadistes dans une autre opération à la frontière entre le Mali et l’Algérie, a précisé jeudi soir l’état-major français.
Les militaires de l’opération Barkhane ont également arrêté jeudi quatre membres de groupes islamistes armés près de Gao, non loin de la frontière avec le Niger. C’est dans cette zone que les hommes du chef djihadiste Adnan Abou Walid Sahraoui ont mené plusieurs attaques dernièrement.
Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une montée en puissance de Barkhane, qui a multiplié ses frappes contre les groupes djihadistes. La reprise par Barkhane de la traque anti-djihadiste au cours des dernières semaines, a été saluée à la fois par l’armée Malienne et les pays de la coalition antiterroriste du G5 Sahel.
La mission française, débutée en août 2014, mobilise actuellement 4 000 soldats. Depuis son déploiement, au moins 450 djihadistes auraient été « neutralisés », dont 120 au cours des douze derniers mois.
De son côté, barkhane a perdu 12 soldats, tués dans l’explosion de mines artisanales ou lors de combats avec les groupes djihadistes dans cette zone qualifiée par la ministre française des Armées, Florence Parly, d’être «l’un des nids du terrorisme mondial».