La Gambie a réussi à engranger des promesses d’investissements de 1,45 milliard d’euros auprès des bailleurs de fonds, à l’occasion de la Conférence internationale pour la Gambie, réunie mardi à Bruxelles avec l’objectif de soutenir la transition démocratique dans le pays.
Cette conférence, organisée conjointement par l’Union européenne et le gouvernement gambien, constitue un encouragement pour le président gambien, Adama Barrow, présent à Bruxelles.
Le chef d’État gambien hérite en effet d’une situation économique difficile, après 22 ans de règne sans partage de Yahya Jammeh dans ce pays d’un peu plus de 2 millions d’habitants.
L’UE contribue à hauteur de 140 millions d’euros, indique la Commission européenne, pour qui l’objectif est de « créer des opportunités en faveur du peuple gambien et de renforcer davantage la démocratie » dans ce pays.
L’exécutif européen veut encourager des « institutions démocratiques fortes et une croissance économique durable et partagée » en Gambie.
Les 140 millions d’euros mis sur la table par Bruxelles s’ajoutent à un montant de 225 millions d’euros d’aide de l’UE à la Gambie s’étalant sur la période 2017-2020. La France, elle, participe avec 50 millions d’euros.
Pour leur part, des représentants de la CEDEAO, de la Banque européenne d’investissement (BEI), de la Banque mondiale et de la Banque islamique de développement, ainsi qu’une quarantaine de partenaires bilatéraux (Chine, Canada, Qatar, Maroc…) se sont réunis pour se concerter sur le soutien financier à apporter.
La conférence a été suivie mercredi par un Forum des entreprises pour débattre des projets et secteurs économiques vers lesquels elles projettent d’orienter leurs interventions dans le cadre du Plan national de développement en Gambie.