Les États-Unis continuent de surveiller les groupes djihadistes au Sahara et au Sahel, avec cette annonce du département d’État américain qui vient de placer le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) sur leur liste des « organisations terroristes ».
Lié à Al-Qaïda, le GSIM a notamment revendiqué les attaques de Ouagadougou de mars dernier, qui avaient fait 16 morts. Il est né de la coalition, en 2017, de plusieurs petits groupes islamistes armés éparpillés au Sahel.
Les plus connus de ces groupes djihadistes sont notamment Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Ansar Dine, dirigé par le malien Iyad Ag Ghaly et quelques groupuscules liés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).
Outre une série d’attaques terroristes au Sahel, le GSIM détient depuis son enlèvement au Mali en 2016, l’otage française Sophie Pétronin, âgée de 75 ans, et dont il a diffusé une vidéo en mars dernier.
La décision américaine intervient après l’annonce par l’armée française d’importants succès remportés par la force Barkhane contre un autre groupe djihadiste, l’Etat islamique au Grand Sahara.
L’EIGS, dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui, un ancien du mouvement séparatiste polisario dont le QG est situé dans le sud-ouest de l’Algérie, aurait perdu beaucoup de ses capacités après une série de coups portés contre lui par la force française.
La dernière frappe aérienne en date s’est soldée par la mort, en août dernier dans le nord du Mali, de Mohamed Ag Almouner, un des principaux responsables du groupe.