Une centaine de jihadistes ont été interpellés ou éliminés et sept soldats ont été tués depuis le lancement il y a un mois d’une opération « antiterroriste » dans l’Est du Burkina Faso, a indiqué l’armée burkinabè vendredi.
L’armée a lancé le 7 mars l’opération « Otapuanu », « pluie de feu » ou « foudre » en gulmacéma, langue parlée dans la région de l’Est.
L’opération a été menée avec l’appui des armées du Bénin, Niger et Togo ainsi que les forces françaises de Barkhane.
Par ailleurs, dans une opération conjointe entre le Burkina et le Mali, 24 terroristes ont été tués et cinq autres arrêtés aux frontières des deux pays.
Cette opération intitulée Kapidgou a été conduite par une unité antiterroriste burkinabè en coordination avec les Forces armées maliennes (FAMa) dans une forêt du sud de Koro (centre du Mali), près de la frontière avec le Burkina Faso, selon un communiqué de l’armée malienne.
Selon un chef de peloton malien, l’opération Kapidgou est en cours « depuis deux semaines ».
« Ce sont des opérations qui vont continuer, parce que plusieurs bandits et terroristes évoluent dans ces zones », a expliqué le gouverneur de la région de Mopti (centre), le général Sidi Alassane Touré.
Les détachements maliens « travaillent avec la Minusma (la mission de l’ONU au Mali) pour la sécurité des personnes et de leurs biens » et « d’autre part, ils sont avec Barkhane », « mais l’opération Kapidgou est menée avec le Burkina Faso », a souligné le gouverneur.