Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de Guinée viennent de signer des accords de prêts et de don, pour un montant total de 81,1 millions de dollars, indique la BAD sur son site web.
Il s’agit de deux nouvelles opérations dans les domaines des transports et de l’environnement, ainsi qu’une aide d’urgence dans le domaine de l’agriculture, qui vont renforcer le portefeuille actif de projets financés par la Banque en Guinée, pour le porter à un montant total d’engagements d’environ 562,36 millions de dollars, fait savoir la même source.
Ce financement concernera notamment l’aménagement de la route Boké-Québo sur une période de 4 ans grâce à 60,06 millions de dollars de la BAD et 36,63 millions de dollars de l’UE.
Les ressources allouées à la Guinée par la Banque pour cette opération sont de 37,40 millions de dollars réparties en 7,40 millions de dollars de prêts et 30 millions de dollars dons.
Par ailleurs, la Guinée bénéficiera d’un financement parallèle de la Banque Islamique de développement d’environ 40 millions de dollars pour la réalisation de la phase 2 du projet à partir du deuxième semestre de cette année 2019.
Le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC), quant à lui, est d’un coût global de 218,65 millions de dollars, avec une contribution de la Banque de 79,13 millions de dollars pour neuf pays, dont 10,84 millions à la Guinée sous forme de prêt.
La Guinée bénéficiera des autres partenaires au développement d’un montant d’environ 7,20 millions de dollars financés principalement par le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et l’Union Européenne. De plus, la coopération allemande KfW apportera à la Guinée un cofinancement parallèle de 15,8 millions de dollars.
Ce programme contribuera à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du fleuve Niger par une gestion durable des ressources naturelles.
Le don d’urgence pour la résilience agricole vise à lutter contre l’invasion de la chenille légionnaire d’automne et réduire les pertes de productions de maïs d’environ 40% (soit environ 300.000 tonnes chaque année).