Le nouveau bilan du triple attentat kamikaze est d’au moins 30 morts et une quarantaine de blessés selon les services hospitaliers.
Cet attentat serait attribué au groupe jihadiste Boko Haram.
Les trois kamikazes avaient déclenché leurs charges explosives dimanche soir devant un centre de retransmission de football où des dizaines de personnes regardaient un match dans la ville de Konduga, à 38 km de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.
Konduga est régulièrement la cible de kamikazes de Boko Haram fidèles au chef historique du groupe Abubakar Shekau. Les jihadistes sont installés dans une forêt non loin, leur permettant de fréquentes incursions dans la ville. En juillet 2018, huit personnes sont mortes dans un attentat suicide à l’intérieur d’une mosquée.
Par ailleurs, des hommes armés se déplaçant à moto ont tué au moins 34 personnes dans l’Etat de Zamfara, dans le nord du Nigeria, où des bandes criminelles terrorisent les villages excentrés, a annoncé la police dimanche.
Les bandits armés ont attaqué tard vendredi les villages de Tungar Kafau et de Gidan Wawa, dans le district de Shinkafi, où ils ont tué 34 personnes, a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la police de l’Etat, Mohammed Shehu.
Le calme a été rétabli par la suite. Les victimes ont été enterrées samedi. La police poursuit les agresseurs, a-t-il ajouté.
Selon des habitants, le bilan est légèrement plus élevé, 35 morts. Les bandits auraient ouvert le feu sur des agriculteurs dans les champs et poursuivi ceux qui tentaient de fuir.
Les communautés rurales de l’Etat de Zamfara sont terrorisées depuis des années par des bandes criminelles qui attaquent les villages, volent le bétail, enlèvent des personnes pour obtenir des rançons et brûlent des maisons après avoir pillé les réserves de nourriture.