Au moins 16 personnes sont mortes dans l’attaque de la nuit de mercredi à jeudi au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
L’assaut, donné dans le village de Nyamamba, près du lac Albert à la frontière avec l’Ouganda, s’inscrit dans un contexte de violences qui, en deux semaines, ont causé plus de 200 décès dans la province d’Ituri. Six membres des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) se trouvent parmi les victimes de l’attaque, selon Godefroid Tshombe, un activiste de la société civile basé dans la ville de Bunia, chef-lieu de l’Ituri.
« Une de nos positions a été attaquée et nous avons réagi, certains de nos hommes sont tombés, mais la situation est relativement calme aujourd’hui », a déclaré le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), Jules Ngongo.
Depuis le début de la semaine dernière, le territoire de Djgu, l’un des cinq qui composent la province de l’Ituri, a été la cible d’attaques d’hommes armés de couteaux et de tirs dirigés contre les communautés locales.
Les attaques ont causé la mort de 200 morts et ont forcé le déplacement de 300 000 personnes, selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Les tensions se sont accrues ces derniers temps entre les communautés lendu des agriculteurs et hema des bergers.
Le porte-parole des forces armées a déclaré que 161 corps ont été découverts dimanche dernier dans la forêt.
Ces territoires de l’Ituri font également partie de la zone touchée par l’épidémie actuelle d’Ebola, qui a déjà causé 1 470 décès depuis le 1er août 2018, épidémie.