Cinq pays africains figurent sur la liste des 20 présélectionnés par la Banque Mondiale, comme meilleurs pays à économie réformatrice sur le plan mondial.
Parmi eux figure sans surprise, le Nigéria, actuelle première puissance économique en Afrique subsaharienne. Egalement présent sur cette liste, le Togo. Le pays de Faure Gnassingbé doit sa place à la refonte de la réglementation des entreprises dans cinq domaines évalués par Doing Business. Il a également amélioré la transparence dans le processus de délivrance des permis de construire. Le Banque mondiale juge que l’accès à l’électricité «est devenu moins coûteux à la suite d’une décision de la compagnie d’électricité de réduire le coût des nouveaux travaux de connexion».
L’adoption d’une législation importante cette année modifiant son code commercial afin de renforcer l’accès au crédit, fait partie des critères qui valent au Djibouti, sa présente dans ce top 20. La Banque Mondiale apprécie que les autorités djiboutiennes aient mis en place un système de transactions sécurisées fonctionnel et un registre unifié des sûretés.
Le Kenya est le quatrième africain parmi les 20 meilleurs réformateurs sur le plan mondial. Le pays est récompensé pour ses des modifications réglementaires apportées à la gestion des permis de construire, l’obtention de l’électricité, l’obtention d’un crédit, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des impôts et la résolution des problèmes d’insolvabilité. Le Zimbabwe clos le top cinq africain, grâce à ses améliorations réglementaires dans cinq domaines mesurés par Doing Business.
Cette liste de 20 sera réduite à 10, le 24 octobre prochain, lors du lancement officiel du Doing Business 2020.