Au moins 25 soldats maliens et 15 djihadistes du groupe terroriste Ansar al islam ont été tués lors d’intenses combats lundi et mardi pour le contrôle de deux camps militaires attaqués dans le centre, a indiqué le gouvernement malien.
Il s’agit d’un des coups les plus durs essuyés depuis des mois par l’armée malienne mais aussi par la force des pays du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad et Niger), dont relève l’un des bataillons maliens attaqués lundi.
Par ailleurs, une soixantaine de soldats maliens sont portés disparus et l’armée a essuyé de lourdes pertes en matériel, a ajouté le gouvernement dans un communiqué.
Des civils auraient également été tués mais les autorités maliennes ont jusqu’à présent gardé le silence.
« Du côté des terroristes, au moins 15 (ont été) tués et cinq véhicules détruits par les frappes aériennes », a dit le gouvernement.
L’armée malienne est cependant parvenue à reprendre et conserver le contrôle des positions attaquées, à Boulkessy et, à une centaine de kilomètres de là, à Mondoro, a déclaré le gouvernement.
Le gouvernement a indiqué que les combats se poursuivaient et qu’une opération « d’envergure » des forces maliennes mais aussi burkinabé appuyées par la force française antijihadiste Barkhane était en cours pour neutraliser les assaillants.
Le 17 mars dernier, les forces maliennes ont été attaquées par des djihadistes à Dioura (centre) faisant 30 morts.