Le gouvernement soudanais a décidé de renvoyer l’ex-président soudanais Omar el-Béchir devant la Cour pénale internationale (CPI).
M. Béchir est recherché depuis 2009 par la CPI, pour « génocide », « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » au Darfour (ouest), durant un conflit meurtrier ayant éclaté en 2003 avec des minorités ethniques.
« Ceux qui ont été accusés par la CPI doivent y aller », a affirmé Mohamed al-Taayichi, membre du Conseil souverain soudanais, dans un communiqué.
« L’un d’entre eux est el-Béchir et (il y en a) trois autres », a-t-il ensuite précisé lors d’une conférence de presse dans la capitale du Soudan du Sud, Juba.
Les trois anciens proches d’Omar al-Béchir, poursuivis également par la CPI sont Ahmed Haroun, ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Abdelrahim Mohammad Hussein, ancien ministre de la Défense et de l’Intérieur, et Ali Kosheib, chef des milices Janjawid.