L’armée américaine a affirmé avoir éliminé un chef du groupe jihadiste somalien d’Al-Shabab qui serait lié à l’attaque perpétré en janvier dernier contre la base militaire américaine de Manda Bay au Kenya et qui a fait trois morts parmi les militaires américains.
Le Commandement américain pour l’Afrique (Africom) a déclaré, dans un communiqué relayé mercredi par les médias kényans, que le terroriste a été tué aux côtés de son épouse, qui était également un membre connu d’Al-Shabab, lors d’une frappe aérienne samedi.
La frappe aérienne, menée en coordination avec le gouvernement somalien, aurait visé Saakow, à environ 320 km à l’ouest de Mogadiscio, selon la même source.
«Les deux terroristes ont été identifiés comme un haut dirigeant d’Al-Shabab, qui était chargé de planifier et de diriger les opérations terroristes dans la région frontalière du Kenya, y compris la récente attaque contre la baie de Manda, et sa femme, également un membre actif d’Al -Shabab, était responsable de la facilitation d’un large éventail d’activités terroristes», a expliqué l’Africom dans son communiqué.
La base de Manda Bay, également connue sous le nom de Camp Simba, est une base militaire des Forces de défense du Kenya (KDF) qui est utilisée par les forces américaines pour fournir une formation et un soutien antiterroriste à ses partenaires d’Afrique de l’Est, répondre aux crises et protéger les intérêts américains.