Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a affirmé l’engagement de la Commission à soutenir l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte pour résoudre leurs différends sur le grand barrage éthiopien La Renaissance par le dialogue.
Une rencontre a eu lieu dans ce sens entre le président de la Commission et le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedu Andargachew.
Cependant, l’Ethiopie a annoncé samedi qu’elle entendait commencer à remplir le barrage dans les deux prochaines semaines, tout en s’engageant à essayer de conclure, sous l’égide de l’Union africaine, un accord définitif avec l’Egypte et le Soudan qui sont inquiets des conséquences du projet.
Le communiqué publié samedi matin par le bureau du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed vient contredire en partie les déclarations, vendredi soir, des dirigeants égyptien et soudanais assurant que l’Ethiopie avait accepté de surseoir à la mise en eau de son barrage jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé.
Le Grand barrage de la Renaissance sera le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique avec une capacité de production de plus de 6.000 mégawatts.