Salva Kiir, président sud-soudanais, a dissout samedi le parlement, ouvrant la voie à la formation d’un nouveau parlement dont la composition avait été négociée dans un accord de paix de 2018.
La dissolution des deux chambres, l’Assemblée législative nationale de transition et le Conseil des États, a été annoncée par un décret lu à la télévision d’État.
Cette reconstitution du parlement était prévue dans l’accord de paix signé en septembre 2018 par Salva Kiir et Riek Machar, qui a mis fin à cinq années d’une sanglante guerre civile ayant fait plus de 380.000 morts et 4 millions de déplacés.
Selon l’accord de 2018, la nouvelle assemblée nationale passera de 400 à 550 législateurs, dont 332 seront nommés par Salva Kiir, 128 par Riek Machar et 90 par les autres parties signataires. Le Conseil des États passera, lui, de 50 à 100 membres.