L’état de santé du chef du polisario Brahim Ghali, hospitalisé en Espagne depuis le mois d’avril sous une fausse identité algérienne, est actuellement stable, selon des sources médicales espagnoles.
Brahim Ghali a été transféré sous le pseudonyme Mohamed BenBatouche de l’hôpital militaire d’Alger vers l’hôpital de Logroño, une ville du nord de l’Espagne, à bord d’un avion spécial de “l’Etat algérien’’.
La prise en charge médicale en Espagne est payée par l’Algérie sur instructions du chef des armées le général Saïd Chengriha. Les dépenses onéreuses de cette hospitalisation dépasseraient jusqu’à présent les 350 000 euros, sans compter les frais annexes de sa famille et les membres accompagnateurs.
L’Algérie sous les ordres de la junte militaire continue depuis quarante ans à privilégier les chefs du polisario aux dépens de ses propres citoyens.
Le coût astronomique de l’aide directe du trésor algérien au polisario dépasserait les 632 millions de dollars. Les responsables de la direction du Polisario profitent de ces aides, en plus des dons internationaux, et vivent dans le luxe et le confort à l’étranger.
Ces pertes considérables d’argent du contribuable algérien surviennent dans un contexte de grave crise financière que traverse l’Algérie.
Après quelques jours de silence, le gouvernement espagnol a été forcé de reconnaitre d’avoir autorisé l’entrée en Espagne de Brahim Ghali.
Plusieurs associations espagnoles de défense des victimes du terrorisme et des droits humains ont appelé la justice espagnole à l’arrestation immédiate du dénommé Brahim Ghali, poursuivi pour de nombreux crimes de terrorisme, de torture et de viol.
La jeune femme Khadijatou Mahmoud victime du viol, l’ASADEDH ainsi que plusieurs ONG, continuent à lutter pour obtenir justice en Espagne contre Brahim Ghali et ses complices.