Les premiers exercices régionaux de la composante Police de la Force Conjointe du G5 Sahel ont pris fin, mercredi au Niger.
Pendant neuf jours de travaux intenses, les participants ont eu l’occasion d’échanger et de partager leurs expériences.
Dans une déclaration à l’Agence nigérienne de presse (ANP), le Commissaire divisionnaire Hamadou Bilal Traoré du Mali a indiqué que « la force conjointe Sahel a initié des exercices visant à mettre en scène les pays du G5 Sahel pour un processus de judiciarisation des activités militaires ».
M. Bilal Traoré a expliqué qu’il s’agit d’exercices de simulations tirés de faits réels durant lesquels il y a une mise en scène d’incidents, précisant que les officiers de police judiciaire (OPJ), les unités prévôtales et les unités d’investigation spécialisées interviennent à travers des procureurs locaux ou des procureurs spécialisés pour essayer d’élucider ces incidents.
A travers cette formation, l’objectif recherché consiste à identifier les droits positifs applicables en matière de terrorisme dans les pays du G5 Sahel et à détecter aussi bien les failles que les acquis, a-t-il poursuivi.
Le responsable malien a conclu que la formation vise également à permettre aux unités d’investigations spécialisées, en avant-garde de la lutte contre le terrorisme, de pouvoir synchroniser leurs activités, chaque fois qu’un incident se produit.
Composé de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité.