Alger : Marasme dans l’économie algérienne

La situation actuelle de l’économie algérienne est au fond du gouffre avec le système oligarchique du Général Chengriha et ses lieutenants.
Le pays est confronté à une pénurie de produits alimentaires de première nécessité.
Un rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie pour l’année 2021, décrit un pays noir et non vert, en proie à un séisme économique dévastateur.
La reprise dans le segment hors hydrocarbures de l’économie s’est essoufflée, demeurant largement incomplète, tandis que les risques inflationnistes se concrétisent.
L’inflation est devenue l’une des problématiques majeures qui déstabilisent l’économie algérienne, souligne la Banque Mondiale, ajoutant que « l’année 2021 fût certainement l’année de la cherté de la vie et de l’inflation ». Et un risque d’appauvrissement très élevé pèse sur le peuple algérien.
Par ailleurs, Selon le dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI), concernant les consultations de 2021 au titre de l’article IV avec l’Algérie, les dettes des entreprises publiques et étatiques algériennes ont dépassé les 42 milliards de dollars depuis la fin 2020.
« La dette des entreprises publiques non financières est élevée », déplore le FMI dans ce rapport datant de décembre.
D’après les estimations des services du FMI, cette dette, dont le montant ne cesse de battre des records vertigineux, représentait 29 % du PIB à la fin de 2020.
Le FMI s’est également déclaré « inquiet » au sujet de la gestion des investissements publics en Algérie.
Depuis plusieurs semaines, l’Algérie est confrontée à une pénurie des aliments de base comme les céréales, le lait, l’huile, le sucre et les légumineuses. L’huile est désormais déclarée «ressource d’intérêt stratégique».
Devenue une denrée rare, l’huile de table est interdite à la vente aux mineurs en Algérie, a confirmé le ministre du Commerce algérien Kamel Rezig le samedi. Les experts estiment que la situation va encore empirer.
Pour détourner l’attention de l’opinion publique algérienne sur ces gros problèmes économiques, le pouvoir militaire à travers ses organes médiatiques, s’acharne sur le Maroc en lui imputant à tort, la responsabilité de tous les maux dont souffre le pays, même les rapports de la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.
Les Algériens font l’amer constat des pénuries de produits alimentaires de base. Ils sont parfaitement conscients que l’actuel président Abdelmadjid Tebboune qui a succédé à Bouteflika a été plébiscité à la présidence par Chengriha avec la complicité d’autres hauts gradés de l’armée.