La presse éthiopienne critique le rapport conjoint d’Amnesty International et Human Rights Watch qui «vise intentionnellement » à porter atteinte à l’Ethiopie en relevant que les deux organisations auraient dû recueillir des preuves solides pour confirmer « quand, où et par qui le soi-disant massacre a été commis avant de porter une telle allégation contre le gouvernement éthiopien».
Elle déplore que le rapport n’a, à aucun moment, mentionné les souffrances extrêmes et les génocides perpétrés dans la région d’Amhara pendant les 27 années du régime oppressif du front de libération du peuple du Tigray (TPLF).
Les deux organisations s’appuient dans leur enquête conjointe sur des entretiens téléphoniques réalisés à distance avec des personnes réfugiées au Soudan, une enquête transfrontalière loin de la zone réelle et absolument détachée de la réalité.
A souligner, qu’il est important de rappeler que le rapport d’Amnesty International du 9 novembre 2020 confirmé plus tard par le rapport d’enquête conjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et de la Commission éthiopienne des droits de l’homme, a révélé que des massacres à visée ethnique ont été commis par la milice du Tigray dite «Samri ».
Le même groupe est maintenant cité comme source de preuves pour l’enquête conjointe d’Amnesty International et Human Rights Watch, dénonce la presse.