La corruption a gangréné les institutions de l’État durant la dernière décennie, selon les média, soulignant que le parti du Congrès national africain (ANC au pouvoir) a joué un rôle majeur dans le pillage des ressources de l’État.
Citant le rapport de la Commission d’enquête sur la capture de l’État, dont la dernière partie a été remise en juin à la Présidence, les facilitateurs de la corruption dans le pays ont occupé depuis de longues années les postes les plus élevés au sein du gouvernement et de l’ANC.
« Il est évident qu’il y a une intention de s’assurer que l’Afrique du Sud reste un État brisé et non fonctionnel et que tout progrès soit stoppé dès que possible », regrette la presse sud-africaine, indiquant que la cupidité insatiable des politiciens corrompus a détruit les institutions gouvernementales.
Par ailleurs, la crise de l’électricité qui secoue le pays, relevant que Busisiwe Mavuso, membre du conseil d’administration de la compagnie d’électricité publique Eskom, a reconnu que le pays ne pouvait plus compter sur une seule entreprise pour assurer sa sécurité énergétique.
« Plusieurs entreprises ont été contraintes de licencier du personnel parce qu’elles ne pouvaient pas fonctionner normalement à cause des coupures d’électricité », a déclaré Mme Mavuso, qui est également présidente de la fédération des entreprises sud-africaines Business Leadership South Africa (BLSA).
Elle a précisé que « les délestages ont mis en évidence la nécessité de réformer le secteur de l’électricité en mettant l’accent sur les énergies renouvelables. Il n’y a qu’un seul moyen de remédier à cette crise, c’est de diversifier les sources d’électricité dans le pays ».