Monde : Régimes algérien et iranien, un danger d’instabilité permanent

Impliqué dans la déstabilisation de plusieurs  pays africains, le régime algérien est de plus en plus considéré par les pays occidentaux comme une matrice de la montée en puissance des groupes terroristes au Sahel et en Afrique du Nord, en connivence avec le régime iranien allié.

Pour les États Unis et plusieurs autres capitales européennes, la main du chef de la junte algérienne, le général Saïd Chanegriha, est désormais évidente dans le soutien et le passage des groupes terroristes de l’Etat islamique dans la région du Grand Sahel et l’Afrique de l’Ouest.

Selon les analystes, le général Saïd Chengriha est l’actuel architecte des relations entre les milices iraniennes du président Ebrahim Raïssi et les forces sécuritaires des services de renseignement algériens.

Le président Ebrahim Raïssi figure sur la liste noire des responsables iraniens sanctionnés par Washington pour « complicité de graves violations des droits humains ».

Au Moyen Orient, c’est l’Iran et le Hezbollah libanais qui, à travers un soutien massif aux rebelles Houthis, se livrent à un long combat de déstabilisation de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes unis et même Israël.

Pour les puissances occidentales, les mollahs iraniens du guide suprême  Ali Khamenei, qui incarnent un dogme obscurantisme, représentent de plus en plus une menace globale.

Avec l’enrichissement d’uranium à 60%, l’Iran s’approche dangereusement de la fabrication de la bombe atomique et représentera de fait un danger pour tout le Moyen-Orient, l’Afrique et même l’Occident.

Toutefois, les Etats-Unis, Israël et d’autres pays alliés font front commun pour s’assurer que l’Iran ne se dote « jamais » de l’arme nucléaire, Washington promettant d’utiliser « toute » sa puissance pour y parvenir.

Pendant ce temps, en Algérie comme en Iran, les populations se retrouvent confrontées à des pouvoirs qui ne reculent devant rien, désormais. 

A l’image des mollahs iraniens, la junte algérienne utilise le problème palestinien pour masquer ses crises politique et économique internes, et faire oublier la légitimité qui lui manque cruellement.