Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque suicide qui a visé vendredi matin la ville-garnison de Kati, située à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako.
L’armée malienne avait déjà attribué vendredi aux terroristes de la Katiba Macina, affiliée au GSIM, l’attaque commise avec deux camions piégés.
Le bilan de cette attaque fait état d’au moins un soldat malien tué, six autres blessés dont un civil et sept terroristes neutralisés ainsi que huit autres interpellés.
Vendredi, « une brigade de moudjahidines a mené une opération bénie contre l’armée malienne, l’injuste tueuse d’innocents, à l’endroit le plus notoire de la capitale Bamako, près du siège du président et du ministère de la Défense », indique le GSIM dans un communiqué authentifié samedi par l’ONG américaine SITE, spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné avec « la plus grande fermeté » les attaques terroristes perpétrées à l’aide d’engins explosifs à bord de véhicules, aux premières heures de vendredi, sur la base militaire de Kati, près de Bamako, capitale de la République du Mali, faisant plusieurs victimes, indique samedi la Commission de l’organisation régionale dans un communiqué.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a également « vigoureusement » condamné vendredi soir les attaques terroristes ayant visé les forces armées maliennes, a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et Chef de la MINUSMA, M. El-Ghassim WANE, dans un communiqué.